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Hulot démissionne : une révolution de palais

Il y a un peu plus d'une heure, un coup de tonnerre agite le ciel politique : Nicolas Hulot, ministre de l’Écologie, annonce subitement et par surprise sa démission. Surprise pour certains, soulagement pour d'autres…

 

Pour nous, ce coup de semonce médiatique ne nous étonne guère. Il va sans doute en embarrasser plus d'un au sein de l'équipe gouvernemental, à commencer par son président. Mais cela ne saurait nous surprendre. En effet, nous sommes en droit de nous poser légitimement au moins cette question : comment a-t-il pu croire à un changement possible dans le cadre d'une gestion gouvernementale ?

 

nicolas hulot,écologie,le monde diplomatiqueCe n'est pas la première fois, ni la dernière que nous dénonçons le rôle du pouvoir et de ses représentants. Ce serait faire injure à nos anciens qui les ont, bien avant nous et depuis longtemps, persiflés. Aujourd'hui encore, nous voyons des journalistes nous le rappeler. Le Monde diplomatique du mois de septembre 2018 cite les propos de Wolfgang Schäuble, ministre allemand des finances : "Les élections ne doivent pas permettre qu'on change de politique économique". Ou encore ceux du commissaire européen Pierre Moscovici : "des décisions qui sont soustraites à tout contrôle démocratique".

 

Comment ce feu ministre de l’Écologie et ministre d’État pouvait-il ignorer dans quel guêpier il mettait les pieds ? La naïveté à des limites… Autre hypothèse, n'y avait-il pas, chez lui, une certaine forme d'intérêt personnel ? Les réponses resteront probablement cachées ou évasives. En tous les cas, voici une situation imprévue pour ce gouvernement qui signe, pour lui, un nouvel échec dans son processus de gestion des problèmes.

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